Les ménages aux revenus limités vont pouvoir, dès la rentrée, bénéficier du retour très attendu du leasing social sur les véhicules électriques. L’objectif ? Offrir plus d’accès à la mobilité propre tout en maîtrisant son budget.
Un dispositif renouvelé et enrichi
La mouture du leasing social promet encore davantage d’équité et de simplicité. Initialement lancé avec succès, ce programme gouvernemental revient en force pour toucher toujours plus de bénéficiaires, notamment ceux éloignés des solutions traditionnelles de mobilité électrique.
Cette relance se matérialise par une enveloppe budgétaire conséquente, visant à proposer un volume minimum de cinquante mille contrats de location. Cette mesure s’inscrit dans la stratégie nationale pour démocratiser l’électrification des transports, enjeu majeur pour l’environnement et le portefeuille des Français.
- Accès prioritaire pour les foyers aux ressources limitées
- Tarifs négociés strictement encadrés
- Appel à participation des loueurs spécialisés
Les commandes pourront débuter fin septembre, et les acteurs du secteur de la location ont jusqu’au 19 pour manifester leur intérêt afin de figurer parmi les offres homologuées. Ce planning serré impose aux professionnels de veiller à la qualité et à l’accessibilité de leurs propositions.
Pour rester attractif, le montant mensuel doit plafonner sous la barre symbolique des 140 euros pour que l’offre soit validée. À nouveau, aucun dépassement du seuil maximal de 200 euros ne sera toléré. Cela garantit ainsi le maintien d’une vraie accessibilité financière.
Critères d’éligibilité : comment savoir si vous pouvez en profiter ?
L’accès au leasing social reposera sur une liste stricte de conditions. Les candidats devront démontrer leur situation modeste via un justificatif de revenus correspondant au seuil défini par le barème national. Seuls les contribuables dont le revenu fiscal de référence par part n’excède pas 15 400 euros pourront déposer un dossier de demande.
Autre exigence notable : il faut utiliser impérativement la voiture électrique comme outil quotidien pour rejoindre son lieu d’activité professionnelle. Cette condition vise à soutenir directement les travailleurs sans alternatives efficaces à l’automobile individuelle.
Condition d’éligibilité | Détail |
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Revenu fiscal maximum | 15 400 euros par part |
Justificatif d’employabilité | Nécessaire (emploi, activité dépendant du véhicule) |
Période minimale de location | Trois ans |
Montant mensuel | Offre inférieure à 140 euros, plafond absolu à 200 euros |
Aide maximale par véhicule | 7 000 euros non cumulable avec d’autres dispositifs nationaux |
En complément, une attention particulière sera portée aux résidents ou actifs dans les zones dites « à faibles émissions ». Là, la pollution atmosphérique nécessite un verdissement rapide du parc automobile. Au moins 5 000 véhicules devront être proposés spécifiquement à ces bénéficiaires vivant ou travaillant dans ces secteurs sensibles.
Ce ciblage permet de concilier équité sociale et efficacité environnementale, deux axes indissociables de la politique publique actuelle.
Modalités de fonctionnement et sélection des véhicules disponibles
Au-delà de l’aspect financier, le choix du véhicule électrique reste important. Les futurs locataires disposeront d’une offre variée respectant des critères techniques précis, fixés pour garantir sécurité, sobriété énergétique et budgets contenus.
Ainsi, seuls les modèles présentant une masse inférieure à 2,4 tonnes et un prix catalogue hors option n’excédant pas 47 000 euros seront éligibles. De quoi permettre à la majorité des citadines et berlines compactes électriques de figurer dans le catalogue mis à disposition des familles candidates.
Quels types de voitures peut-on louer ?
Les modèles généralement proposés allient autonomie suffisante, simplicité d’utilisation et coût raisonnable. Figurent régulièrement dans les sélections des véhicules tels que les petites citadines électriques ou SUV urbains compacts.
Une diversité appréciée, puisque chaque profil de conducteur peut trouver chaussure à son pied sans sacrifier ses habitudes quotidiennes ni son confort de conduite.
Comment sera assuré le suivi des contrats ?
Les ménages s’engagent à louer leur véhicule pour au moins trois ans. À l’issue de cette période, ils peuvent reconduire la location ou changer de véhicule selon l’évolution de leurs besoins. De leur côté, les entreprises ayant répondu à l’appel à manifestation d’intérêt doivent garantir la fiabilité du service et assurer la disponibilité des véhicules.
Un contrôle régulier protégera ainsi les bénéficiaires : chaque contrat devra détailler précisément les conditions d’entretien, d’assistance et d’assurance comprises dans l’offre validée.
Une opportunité majeure pour accélérer la transition écologique
L’impulsion donnée au leasing social s’inscrit dans un contexte de mutations rapides de notre façon de nous déplacer. Le développement massif de la mobilité propre reste essentiel pour réduire drastiquement les émissions liées au transport individuel.
Déjà, lors de la première édition, la demande a largement dépassé l’offre initiale, preuve d’un véritable engouement populaire dès que le frein financier est levé. Ce retour du dispositif, enrichi et mieux ciblé, témoigne donc d’une volonté ferme de répondre à la fois à l’urgence climatique et à la réalité économique du pays.
- Réduction des coûts liés à l’usage d’un véhicule personnel
- Contribution mesurable à la baisse des polluants locaux
- Soutien direct à la vie active et à la reprise d’emploi
Une formule accessible, modulable et adaptée au rythme de transformation des usages : voilà comment le leasing social écrit une nouvelle page de la mobilité française pour tous.