Depuis quelques années, le vélo électrique s’impose comme un acteur incontournable de la mobilité urbaine et périurbaine. Plus qu’un simple moyen de locomotion, il redessine nos façons de nous déplacer et interroge notre rapport au temps, à l’espace et à l’environnement.
Des distances repensées
Avec l’assistance électrique, parcourir dix ou quinze kilomètres ne constitue plus un obstacle. Les trajets domicile-travail s’allongent sans effort et remplacent peu à peu la voiture sur de courtes et moyennes distances.
Selon l’ADEME, près de 60 % des déplacements en voiture en France concernent des trajets de moins de cinq kilomètres : un terrain idéal pour le vélo électrique.
Des bénéfices économiques, sociaux et écologiques
En 2023, il s’est vendu plus de 738 000 vélos à assistance électrique en France, selon l’Union Sport & Cycle. C’est presque quatre fois plus qu’en 2017. À l’échelle européenne, plus de 5 millions d’unités ont trouvé preneur, un chiffre qui illustre la transition rapide vers des formes de mobilité décarbonée. Les vélos électriques sont désormais perçus comme des alternatives crédibles à la voiture individuelle sur les trajets quotidiens.
Cette mutation ne concerne pas seulement la dépense énergétique. Le vélo électrique transforme aussi l’équilibre économique et social de nos villes :
- Diminution des dépenses de transport pour les ménages.
- Réduction de la pollution sonore et atmosphérique en milieu urbain.
- Désengorgement des routes et fluidification du trafic.
- Amélioration de la santé publique par l’activité physique.
Au-delà du simple calcul, opter pour un vélo électrique a un impact sociétal. Réduire les émissions, désengorger les métros aux heures de pointe, encourager l’activité physique… Ce sont des bénéfices moins mesurables sur un bulletin comptable, mais bien réels pour les collectivités et les usagers.
Et pour approfondir le sujet de l’occasion, on peut se tourner vers le marché de la revente des vélos électriques : les annonces dédiées sont en croissance, car les cyclistes cherchent à renouveler ou à basculer vers l’électrique avec davantage de souplesse.
Vers une mobilité durable
La progression du vélo électrique ne relève donc pas de la mode. Elle traduit un changement structurel, une prise de conscience que la mobilité urbaine doit être à la fois plus écologique, plus économique et plus adaptée aux besoins des citadins. Dans les années à venir, son rôle devrait continuer de croître dans les politiques de transport et dans le quotidien de millions d’Européens.